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Témoignages des prêtres | |||||||||||||||||||||||||
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Bien entendu, beaucoup de prêtres
venaient voir Catherine Szymon. Le Père Aleksy Płatek dit :
« À la seconde année de mes études de philosophie et de théologie, quand
je suis allé voir Catherine Szymon pour la première fois, elle m’a dit :
"Tu seras prêtre". Ceci m’a aidé dans mes études qui n’étaient pas
faciles, dans la prière, et dans ma vie quotidienne. Aujourd'hui, je remercie
Dieu d'être prêtre depuis six ans.
Vous pouvez voir ce
témoignage dans le film
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Le Père Marian Więckowski dit : « J’ai
fait la connaissance de Madame Catherine Szymon en 1979 à Kostuchna. C’est
Monsieur Płonka qui m’a amené chez elle et je l'ai ensuite visitée pendant cinq
ans. J’ai eu l’occasion de lui parler, mais j’ai aussi été témoin des extases
que Catherine vivait.
Je suis venu chez elle plusieurs fois avec la Sainte Communion et j’y ai
aussi célébré deux ou trois fois la messe à la demande de Catherine ».
Vous pouvez voir ce
témoignage dans le film
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Un des derniers prêtres qui
a connu Catherine quelques mois avant sa mort était le Père Jan Czekaj.
« Quand j'ai rencontré
Catherine Szymon elle était déjà dans un état très grave. Elle était très
malade, mais elle ne se plaignait pas. Elle disait: "il est temps de
partir, il faut que je me prépare pour mon dernier chemin". Mais elle
n’avait pas peur, elle était sure qu'au bout de son pèlerinage sur la terre,
elle recevrait ce en quoi et ce en qui elle croyait ».
Vous pouvez voir ce
témoignage dans le film
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TEMOIGNAGES DES PRETRES A la demande renouvelée plusieurs fois par l’auteur de la première
rédaction des faits sur Catherine Szymon, la stigmatisée polonaise, je souhaite,
en toute humilité et reconnaissance, ainsi qu’avec le plus grand honneur et la
plus grande estime, ajouter certains faits et expériences vécus pendant les
rencontres avec elle. Je le fais aussi pour que celle, qui fut si peu connue durant
sa vie et qui fut choisie par Dieu parmi tant de millions de Polonais comme Son
outil pour sauver les âmes et le monde du châtiment pour ses nombreux péchés et
crimes, soit de plus en plus connue, honorée, et aimée, avant qu’elle soit
élevée sur les autels. En plus, je veux que certains faits, évènements et
expériences des rencontres avec Je veux aussi, que grâce à cela, tu deviennes plus riche
en vérité, cher lecteur, et que tu connaisses et même que tu éprouves toi-même
ce que Dieu et Beaucoup d’années se sont écoulées à partir du moment où
j’avais reçu dans un courrier la photo d’une femme sur les mains de laquelle on
voyait de grandes plaies et du sang qui s’écoulait par des filets de ses yeux. Beaucoup plus tôt encore, j’avais lu sur les stigmatisés
: le Père Pio, Thérèse Neuman, c’est pourquoi, il m’était plus facile
d’admettre que c’était un phénomène extraordinaire. Je savais seulement qu’elle
vivait en Pologne, rien de plus, aucun nom, ni prénom. Je racontais aux autres avec joie et
avec une grande estime ce qu’avait fait Père Pio dans sa vie ou bien Thérèse Neuman,
et ce qui avait été enregistré par écrit. Les faits racontés sont si fascinants
et si profonds dans leur contenu qu’il est difficile de les appréhender par la
raison et d’autant plus de les accepter. Pour cela, il faut une grande humilité
et une grande foi. Je voulais voir Père Pio, au moins sur une photo, mais je
n’ai pas pu l’obtenir à cette époque-là. Sachant qu’il y avait une personne similaire
en Pologne, j’éprouvais un désir invincible d’aller la voir et d’honorer Dieu
en elle en embrassant Ses Plaies Vivantes, mais malheureusement, je n’ai pu
rien apprendre de cette personne, ni dans quelle région de Pologne elle vivait.
Les gens en disaient différentes choses, mais rien de sûr et ainsi le temps
passait. En 1986 j’ai reçu (je ne me rappelle pas de qui) une
photo identique de la même personne avec l’inscription sur le dos : Catherine
Szymon Stigmatisée, rien de plus. Un petit peu plus tard, j’ai eu
l’occasion de connaître le chauffeur de la stigmatisée qui m’a promis de
m’emmener chez elle. Il m’est difficile de décrire quel choc j’ai vécu. Je
n’ai jamais éprouvé quelque chose de pareil dans ma vie, les paroles m’ont
manqué, enfin après un moment j’ai répondu : oui, cela fait un moment que
je cherche à la rencontrer, mais jusqu’à présent sans résultat. La semaine
prochaine j’aurai mon jour libre, je viendrai donc vous voir. C’est ainsi que
Dieu a dû agir, car je n’avais jamais vu
cet homme avant et je n’avais jamais demandé à personne l’adresse de Catherine.
Ce désir de la rencontrer est resté quelque part profondément dans mon cœur
jusqu’au moment de la rencontre heureuse avec ce Monsieur. En profitant de mon jour libre, je me suis rendu à Katowice à l’adresse
indiquée. J’ai tout trouvé comme cela avait été dit dans l’invitation. Après,
conformément à la proposition antérieure, nous sommes allés ensemble, c’est à
dire, lui avec sa femme et moi, chez Et là, de nouveau, j’ai éprouvé une grande joie et en même
temps une surprise, quand pendant l’extase, j’ai reçu la réponse aux questions
que personne ne connaissait. Ces questions étaient très sérieuses, elles
m’inquiétaient, surtout celles qui concernaient le sacerdoce. Il me serait
difficile de croire à ces mots aujourd’hui, et même que cet événement a bien eu
lieu, mais ces mots ont été prononcés en présence de témoins et enregistrés sur
une bande que j’ai gardée. Apres l’extase, J’ai visité deux fois Les rencontres avec Catherine Szymon étaient
toujours remplies de joie et de paix. Elles consolidaient la foi, l’humilité,
la ferveur religieuse, l’honneur pour Dieu et Les conseils, les instructions, les avertissements et même les menaces pour
sauver les âmes et le monde étaient un grand trésor. Les liens qui nous unissaient avec Catherine Szymon, devenaient de plus en
plus forts, la reconnaissance pour tant de cœur, de bonté et de cordialité
dominait. Ils ont réveillé un désir d’inviter Par expérience, j’essayais de préparer le mieux mes
paroissiens à cette belle fête patronale et à la rencontre avec la stigmatisée
polonaise Catherine Szymon. J’en informai mes paroissiens et je leur demandai
de m’aider à tout préparer. On m’a informé par téléphone que les préparations de
la visite allaient bien. Le jour de la fête patronale de la paroisse est arrivé.
Il faisait beau et nous avions construit un autel dehors, car il y a avait
beaucoup de gens. Beaucoup de prêtres sont venus et beaucoup de monde, comme
jamais. Et pourtant, elle n’est pas venue. Comme il s’est avéré, une grande
fièvre l’a obligée à rester au lit. Ayant un jour libre après la fête, je suis allé la voir
et après l’accueil, j’ai exprimé ma tristesse et celle des paroissiens à cause
de la maladie qui avait rendu impossible l’arrivée de Catherine et de ses hôtes
chez nous à la fête patronale. Là, j’ai appris le reste des détails concernant cette
maladie. On m’a informé que la fièvre était apparue à l’heure du départ, quand
celle-ci fut passée, la température a disparu, et Catherine s’est de nouveau
bien sentie, mais il était déjà trop tard pour partir. Cela montre l’action de
Dieu. Quand j’ai exprimé mon regret à cause de l’impossibilité de sa venue,
elle m’a répondu très catégoriquement et avec conviction, en me souriant :
« comment, je n’étais pas là ? Je n’étais pas là ? Réfléchissez,
s’il vous plait, rappelez-vous ». Je suis resté bouche bée pendant un
moment, après j’ai réfléchi ce que cela pouvait dire. Enfin, j’ai eu comme une
illumination, je me suis tout rappelé avec détails. Je confessais pendant la fête
paroissiale et un célébrant faisait Vendredi le 22 août 1986, allant à une réunion familiale,
je suis allé voir Catherine Szymon, elle était très contente de cette visite
d’autant plus qu’elle était gravement malade. Elle se plaignait d’une grande
douleur dans la poitrine, elle respirait difficilement et elle prononçait les
mots lentement. Elle disait que toutes les maladies se sont accumulées en même temps.
Mais même si elle était très affaiblie, elle était souriante, très patiente et
très calme. En général, elle était rarement en pleine forme, elle souffrait toujours
de quelque chose, mais elle ne se plaignait jamais et elle servait les autres
jusqu’au bout, jusqu’aux limites de Elle avait une grande estime pour le clergé, même si elle
éprouvait beaucoup de mal, d’amertume, et même des larmes de la part de
beaucoup de prêtres ce qu’elle mentionnait plusieurs fois. Elle répétait
toujours que tout était pour Jésus et Depuis l’enfance, je n’ai pas eu de calme sur cette terre
- disait Catherine Szymon. C’est ainsi, mais tout cela pour le bon Jésus et Marie.
Le temps de mon départ arrive déjà, cela suffit, je voudrais déjà partir. Elle
se souvenait : « J’ai déjà été au jugement, Jésus est venu,
merveilleusement habillé, avec une couronne sur la tête, et à côté de Lui St.
Jean, son disciple bien-aimé. Jésus m’a montré une sorte de tableau, sur lequel
on voyait ma vie. Après, Il m’a fait une remarque, mais St. Jean m’a défendu et
il a dit au Sauveur comment c’était. Jésus a regardé avec un sourire et Il a
dit : « que ça soit comme ça ». Ensuite, après une préparation et une prière, en présence
de quelques personnes, entre autres Madame Marta et M et Mme Płonka, j’ai
célébré J’ai appris de madame Marta que j’étais le dernier prêtre
qui l’avait visitée avant sa mort et le premier qui est venu après son départ
chez le Seigneur. Bien qu’elle m’ait prévenu de sa mort, car elle souhaitait
partir, et elle nous en avait parlé plusieurs fois, j’ai vécu très
douloureusement son départ. Je confesse sincèrement que sauf ma mère, je n’ai
aimé personne sur la terre plus qu’elle. Moi-même je ne sais pas pourquoi, sans
doute à cause de son humilité inconcevable, sa bonté, sa souffrance, sa bienveillance,
sa simplicité, son humiliation que la vie ne lui a pas épargné depuis presque
sa naissance, jusqu’à sa mort dont elle parlait plusieurs fois. Mais, surtout pour
son intercession auprès de Dieu. D’ailleurs, il y avait quelque chose en elle,
qu’on ne peut pas décrire, et qui attirait chacun de nous comme un aimant. Pour
le comprendre, il faut le vivre et l’éprouver. Il semble parfois qu’elle
n’avait rien, car elle était elle-même comme un hôte chez des gens bons et
bienveillants. Pourtant, personne ne revenait de chez elle avec les mains vides
au sens propre comme au figuré. Tout le monde recevait quelque chose. Le plus
important était ce qui n’est pas toujours saisissable et qui donne une joie
extraordinaire et la paix, en nous renforçant pour la vie ultérieure. Personne ne remplacera son manque,
c’était une personnalité exceptionnelle avec un cœur d’ange, d’une bonté
inépuisable, d’une patience héroïque, d’une piété difficile à atteindre, remplie
de sainteté et de calme. De même et sans doute avec la même compagnie que pendant
les visites de son vivant, mais pleins de douleur et de chagrin, quoique en
accord avec la volonté de Dieu, nous avons célébré En voilà quelques détails, je la tenais par le dos et la
tête, son corps était froid, mais flasque comme chez une personne évanouie, ses
ongles roses, son visage rose pâle comme dans le sommeil. En général, son corps
sentait comme de la résine, sans aucun signe de mort. Je le sentais, je le voyais,
je le touchais car je la portais et j’en témoigne parce que c’est vrai. Je confesse en tant que prêtre, qu’il m’est difficile de
compter combien d’enterrements j’ai célébré et à combien j’ai assisté, mais jusqu’à
présent, je n’ai jamais vu ni jamais entendu une chose pareille. L’enterrement eut lieu le 28 août 1986, c’est à dire cinq
jours après sa mort. Bien que le jour ait été désagréable, froid et pluvieux,
des milliers des gens sont arrivés de tout le pays et de l’étranger pour dire
adieux à leur bien-aimée et chère personne. Les prêtres eux-mêmes étaient 20 et
beaucoup de religieuses. Le jour de l’enterrement j’étais plusieurs fois à côté
du cercueil, et en lui faisant mes adieux pour la dernière fois, j’ai touché
ses mains, elles étaient comme je ne les avais jamais vues chez les morts, avec
ses ongles toujours blancs, ses mains froides, mais toujours flasques, souples
et sans aucun symptôme de mort biologique. On ne sentait aucune odeur
désagréable, tout au contraire (même si c’était le 5e jour après sa
mort et il faisait très chaud). Ses anciennes grandes croûtes avaient disparu
presque totalement, il en restait seulement quelques restes, les marques de ses
anciennes plaies. PERE religieux, p. Franciszek -
Katowice J’ai connu Catherine Szymon en
décembre 1979 à Katowice, où je passais quelques temps chez mes amis. Je l’ai
connue par l’intermédiaire de Teresa Malinowska, diplômée de l’Université
Catholique de Lublin et actuellement religieuse de Notre-Dame de la Miséricorde
Divine. Pendant six mois avant ma rencontre avec Catherine Szymon, je priais Dieu
pour pouvoir la rencontrer. J’avais alors 33 ans et cette année là fut décisive
pour moi. J’ai reçu la Grâce Divine de conversion de la vie pécheresse que
j’avais menée jusqu’à cette époque-là. J’allais à Katowice avec le sentiment de
ma propre indignité. Car je devais rencontrer une personne extraordinaire de
laquelle j’avais entendu tant de bien. Cette rencontre m’a énormément impressionné.
Sauf nous, dans la chambre où était Catherine, il y avait quelques personnes.
Nous avons parlé de différents sujets, mais essentiellement des questions de
Dieu. J’observais la sœur Catherine, elle m’a surpris par son comportement.
Elle était très gaie et souriante, parfois silencieuse. C’est nous qui parlions
et elle écoutait. De temps en temps seulement, elle exprimait ses observations.
On m’a donné à lire le message du Seigneur Jésus et de la Vierge Marie sur la
menace contemporaine de l’homme par Satan et sur la maçonnerie juive. La sœur
Catherine a confirmé son authenticité. On a discuté librement, tout était
ordinaire, mais dans la chambre dans laquelle nous nous trouvions, on sentait
une ambiance extraordinaire qui rayonnait de la sœur Catherine. Je ne sais pas
combien de temps tout a duré, mais à un moment la sœur Catherine est entrée en
extase et le Seigneur Jésus parlait. La voix de la sœur Catherine a changé de
timbre. Son style de langage a changé aussi. Je me rappelle ces mots :
« …Je suis Celui qui vous jugera »… Mes jambes se sont pliées et
je suis tombé à genoux. Tous les autres dans la chambre ont fait pareil. Jésus
parlait des souffrances qui continuaient, qu’Il était toujours cloué sur la
croix par nos péchés. J’étais tellement impressionné que je n’avais pas bien
mémorisé les problèmes abordés. Néanmoins, je me rappelle comment le Seigneur
Jésus s’est adressé à un jeune qui était avec nous dans la chambre « qu’il
Le suive et Le serve fidèlement… ». Comme il s’est avéré, cette rencontre
a fait que ce jeune homme dont le prénom était Lucjan a décidé le lendemain
d’entrer au couvent et il attend actuellement son ordination diaconale. Après Jésus, le Père Pio est venu, il s’est adressé à nous qui sommes arrivés
de Lublin avec un court enseignement évangélique. Il a terminé par un conseil,
que nous offrions notre pèlerinage à Katowice dans nos intentions et après, il
nous a bénis par les mains de Catherine Szymon. Je me souviens d’un moment
particulier, quand nous avons demandé à la sœur Catherine de bénir nos
chapelets et médailles. Les plaies de Catherine Szymon émettaient un parfum de
roses magnifiques qui remplissait toute la chambre et chacun de nous a éprouvé
alors ce phénomène. Ces quelques heures que nous avons passées avec Catherine
Szymon étaient pour moi comme un court instant. Une chose particulière que je voudrais mentionner, fut ma discussion avec la
sœur Catherine concernant ma vie future. Quoi faire ? Dois-je dans ma
conversion fonder une famille ou choisir une autre voie ? Je reconnais que sur
cette étape de ma vie spirituelle, je me penchais plutôt vers la fondation
d’une famille, qu’autres choses. Catherine Szymon a dit brièvement : le couvent
! Je me rappelle que quand je l’ai entendu, j’étais agité par différents sentiments,
c’est à dire une méfiance et aussi une opposition provoquée par la conviction
de perdre quelque chose à quoi il ne fallait pas renoncer. Mais ce sentiment a disparu
au fur et à mesure de mes fréquentes rencontres avec Catherine Szymon au profit
de celui qu’elle m’avait exprimé premièrement. La sœur Catherine m’assurait de sa
prière. Le 16 octobre 1981, j’ai déposé la demande de résiliation de mon contrat,
et le 23 novembre 1981 j’ai eu une autre rencontre avec Catherine Szymon à
Katowice en présence d’une amie. Après cette rencontre, tous les deux, nous avons
décidé de servir Dieu d’une manière plus parfaite - au couvent. Le 24 novembre 1981, j’ai rejoint l’ordre des Dominicains à Poznan où
j’étais pendant 10 mois au noviciat. Et mon amie est allée à la congrégation de
Notre-Dame de la Miséricorde Divine à Cracovie où elle y est jusqu’à présent.
Quant à moi, je n’ai pas réussi chez les Frères Prédicateurs. Je l’ai pris
comme la volonté de Dieu de quitter les murs des Dominicains. Le 7 novembre,
j’ai dirigé mes premiers pas chez Catherine Szymon qui habitait à cette
époque-là à Łaziska près de Wodzisław. Elle connaissait ma situation. Il ne
fallait pas en dire beaucoup, elle savait juger sans faute. Je me rappelle que
ce jour-là, à part moi, il y avait encore quelques personnes. Père Pio parlait au
travers de Catherine Szymon, il a touché beaucoup de sujets douloureux de
l’Eglise. Ce jour-là, j’ai obtenu, par la sœur Catherine, une bonne consolation
pour mon âme chagrinée. A chaque fois que j’étais chez
Catherine Szymon, je me trouvais renforcé, comme si un nouvel esprit entrait en
moi. Elle me donnait des indications pour accepter la volonté de Dieu, de prier
profondément le Saint Esprit et de demander Jésus, la Vierge Marie et les âmes
au purgatoire, et tout irait bien. Peu après, j’ai reçu la grâce d’entrer dans
l’ordre de st. François qui avait son siège à Katowice. Je dois l’obtention de
cette grâce Divine à Catherine Szymon. Pendant mes études, le 30 juin 1985, mes supérieurs m’ont
autorisé à rendre visite à la sœur Catherine avec le frère Wojciech. A cette
époque-là, Catherine souffrait beaucoup, elle recevait des piqûres
douloureuses. Quand nous sommes entrés dans sa chambre, la sœur Catherine
dormait. Nous n’avons pas voulu la réveiller, et nous avons donc décidé de faire
une prière en silence. C’est alors que j’ai été témoin d’un phénomène
inattendu. Quand nous avons voulu quitter la chambre, la sœur Catherine est entrée
en extase pendant laquelle st. Dominic Guzman nous a dit un enseignement et beaucoup
de conseils précieux: 1. Nous devons recevoir la Sainte
Communion agenouillés, 2. Nous devons faire tous les jours un examen de
conscience en faisant surtout attention à ce que nous avons fait de bien ce
jour-là, 3. Nous devons être obéissants et nous
former dans la ferveur religieuse, 4. Nous devons prier le Saint Esprit, se réfugier auprès
de la Vierge Marie, notre Grande Protectrice, 5. Nous devons rester fidèles dans le sacerdoce, car
beaucoup de prêtres renoncent. Après nous avoir bénis, Catherine était comme si elle continuait
à dormir. C’est pourquoi nous avons voulu sortir inaperçus. Mais à ce
moment-là, la sœur Catherine s’est réveillée, pleine de joie de nous avoir vus
en nous demandant: « Pourquoi ne m’avez-vous pas réveillée? ». Nous avons
commencé une conversation cordiale pendant laquelle Catherine Szymon nous
assurait de son soutien par la prière et quand Jésus-Christ l’emmènerait de
cette terre, elle nous soutiendrait de l’autre côté. Catherine Szymon est pour moi sans aucun doute un instrument de Dieu par
lequel Dieu m’a parlé. Grâce à elle, j’ai retrouvé ma voie dans la vie. Bien
qu’elle fût illettrée, elle était si humble, que c’est à elle que se réfèrent
les mots du Christ qui dit : « Je Te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que Tu as
caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que Tu les as révélées
aux enfants ». (Mt. 11.25). Catherine Szymon m’a incité à un amour
plus grand pour l’Eglise et les prêtres, à la prière du rosaire, aux
sacrements, et à l’amour pour Dieu et mon prochain. PERE RYSZARD
KUBASIAK 6 rue Wężyka, Cracovie Par la présente, je déclare solennellement que dans le
sentiment d’obéissance totale pour les décrets du pape concernant les cas
(personnes) miraculeux, je soumets tout le contenu de ce courrier aux jugements
de la Sainte Eglise Catholique à laquelle je veux montrer toujours et en tout
lieu ma soumission et mon obéissance. Voilà mon opinion sur Catherine Szymon. Je connaissais cette personne depuis 1981, quand je
travaillais comme vicaire dans la paroisse du Christ Roi à Leszczyny (un
quartier de Bielsko-Biała). Avant de connaître personnellement Catherine, j’ai
entendu beaucoup d’opinions positives sur elle. J’ai donc souhaité, au début
peut-être par curiosité, connaître personnellement cette personne. Pour la première fois, j’y suis allé avec des personnes
du groupe de prière de la paroisse où je travaillais. Je fus accueilli très
cordialement et avec une grande bienveillance. Je fus témoin d’une extase
pendant laquelle il y avait aussi des paroles dirigées pour moi. C’étaient des
paroles de compliment et de consolation (je ne me rappelle pas par qui). Les
plaies sur ses mains et aussi le sang séché sur ses joues (les larmes de sang)
et sur sa tête m’ont beaucoup impressionné. Je les ai perçus de façon très
religieuse. Après, je visitais Catherine à peu près une fois par mois
ou tous les deux mois, et à chaque fois avec un groupe de la paroisse (jeunes,
adultes). J’ai très souvent vu, pendant ces visites, du sang dans les endroits
cités ci-dessus. Une fois, j’ai vu (sans possibilité d’illusion) des larmes de
sang qui s’écoulaient de ses yeux. Beaucoup de fois, j’ai vu le sang qui s’écoulait
des plaies sur ses mains. Plusieurs fois, pendant que je priais avec des gens
sur le rosaire (partie douloureuse), je sentais une odeur forte et agréable. Et
ce n’était pas une suggestion. Je me rappelle que, quand je voulais ressentir
cette odeur, en appelant en quelque sorte ce parfum, je ne sentais rien. Ce
n’est que quand je me suis concentré sur la prière que j’ai pu sentir
l’existence de ce parfum qui passait. Les personnes qui m’accompagnaient, avaient
des sentiments similaires. Dans la
majorité des cas, pendant mes visites, je fus le témoin d’extases. Leurs
contenus, comme il me semble, n’étaient pas en désaccord avec l’enseignement de
l’Eglise. La pensée principale des extases était d’habitude un appel à la
prière et à la pénitence, en tant que moyens pour sauver le monde. On y voyait
les erreurs et le mal de ce monde et le besoin de conversion. Digne du souvenir fut le jour de 1982 ( jour d’adieux avec un groupe de
prière), où Catherine est venue me rendre visite pour la première fois. Elle a
eu une extase qui en majorité concerna ma personne. Son contenu est enregistré
sur une bande. Je pourrais dire beaucoup sur le sujet de Catherine Szymon. Elle
s’est gravée dans ma mémoire de façon très positive en devenant un maillon
important sur mon chemin de prêtre. Ce sont mes souvenirs très raccourcis.
Je ne veux pas devancer les évaluations et les opinions de la Sainte Eglise en
Lui laissant l’évaluation totale de la vie de Catherine. PERE ANDRZEJ POMIOTŁO - Nowe Miasteczko J’ai écouté plusieurs fois des récits
sur la stigmatisée polonaise Catherine Szymon de la bouche de ma voisine Maria
Kuszka, qui allait la voir régulièrement. Ces récits me paraissaient
invraisemblables. Leurs contenus dépassaient les possibilités de la connaissance
humaine et se situaient au-delà de l’interprétation scientifique. En prenant ce
problème de façon un peu sceptique, je le considérais comme un simple
« bavardage de femmes ». Chaque proposition de ma visite chez madame
Catherine rencontrait un refus de la part de ma voisine qui essayait par différentes
façons de retarder cette visite. Je ne comprenais pas trop pourquoi, je pensais
que c’était le résultat de quelque chose de mystérieux ou du cercle fermé des
gens qui participaient aux rencontres avec Catherine Szymon. Je n’étais, peut-être,
pas assez mûr à cette époque-là, pour comprendre tout ce qui accompagnait ces
bizarres rencontres, comme il me semblait. Madame Catherine a changé de lieu
d’habitation pour des raisons connues et c’est pour cela que malgré ma volonté,
je n’ai pas pu rendre visite à celle sur qui j’en savais déjà beaucoup. Cependant, mes
rêves se sont réalisés. C’était un vendredi du mois de septembre de l’année 1975,
je ne me rappelle plus la date exacte. Deux jours avant le voyage, madame Maria
est venue chez nous et elle nous a proposé d’aller chez Catherine Szymon. C’était
pour nous une nouvelle formidable. Ce qui était jusqu’à présent un récit,
pouvait devenir réel. Madame Catherine habitait à cette époque-là dans une
petite chambre d’un grenier à Pszczyna dans la région de Katowice. La maison se
trouvait à côté de l’ancienne gare routière. Le matin, nous nous sommes
présentés avec ma mère et madame Maria devant la porte de l’appartement de
Catherine. Nous y avons rencontré deux femmes qui attendaient depuis quelques
heures pour rencontrer Catherine, comme il s’est avéré après, elles venaient de
Poznan. Avant de frapper, la porte s’est ouverte elle même, et une dame âgée est
apparue sur le seuil. C’était l’hôte de Catherine Szymon. Cette dame nous a dit
que Catherine demandait de faire monter seulement la mère avec son fils, futur
prêtre, et Maria. Les dames arrivées avant nous, voulaient entrer aussi, mais on
ne leur a pas autorisé d’entrer dans l’appartement. Quand nous sommes entrés
dans la petite chambre, mes yeux se sont fixés sur un petit autel magnifique
situé à côté du lit. Une femme âgée avec des plaies qui saignaient sur ses deux
mains, était couchée dans le lit. Avant de me la présenter, je savais déjà que
c’était Catherine Szymon. C’était une femme qui ne se différenciait en rien de
beaucoup d’autres femmes à cet âge. C’était mon opinion superficielle. Nous
avons pris du thé et du gâteau, mais c’est la discussion avec Catherine qui m’a
donné la possibilité de connaître sa grande et extraordinaire personnalité. Elle
était simple dans sa façon de faire et pauvre, mais en même temps elle était
une source de richesse spirituelle. Pendant la conversation, elle était très
modeste et réfléchie, loin de tout orgueil et de toute prétention, et en même
temps cordiale et ouverte aux gens qui venaient Ce que chacun a vécu, restera son secret, bien qu’on ait
pu remarquer une partie des sentiments sur le visage des témoins de cet
événement pendant la prière du Rosaire que nous avons récité ensemble. Dans l’après-midi, je suis allé avec les personnes qui
étaient chez Catherine, à Frydek, un village éloigné de quelques kilomètres de
Pszczyna où Catherine a travaillé dans son enfance chez un fermier. Là-bas,
quand elle était dans les champs, elle a eu une révélation de C’est de cette façon que s’est passé ma première rencontre avec Catherine
Szymon, très riche en expériences. En retournant à Katowice, nous partagions nos
impressions et il nous était difficile de trouver les réponses aux questions
qui nous travaillaient après cette rencontre. J’ai dû attendre assez longtemps
pour revoir Catherine Szymon. Les années passaient et moi, je ne trouvais pas
le temps pour vivre de nouveau une telle rencontre. Malgré une invitation pour
le Vendredi Saint de 1976, je n’y suis pas allé à cause de mes devoirs
liturgiques que j’accomplissais pendant les offices des Pâques dans ma paroisse
natale. Il faut dire que j’étais alors séminariste de la première année du
Séminaire Supérieur Ecclésiastique. A chaque fois que je voulais aller voir
Catherine, il y avait quelque chose qui m’en empêchait. Avec le temps, je l’ai
un peu oubliée. De temps en temps, je recevais des nouvelles de Catherine dont
je parlerai après. Comme je n’ai pas pu aller chez Catherine, elle est donc
arrivée chez moi. C’était la veille de ma première Messe après mon ordination. Samedi
matin le 5 juin 1982, j’ai appris que
dans l’après-midi j’aurais une visite agréable. C’était la visite de Catherine
qui est venue avec son hôte dans notre maison. Une grande joie a régné alors ...
Nous nous souvenions de notre première rencontre, nous avons parlé de
différentes choses et franchement dit, je m’attendais à ce que Catherine me
reproche de ne pas l’avoir visitée pendant toutes ces années. Tout au contraire,
Catherine me donna des preuves de son indulgence
profonde. Elle me fit l’impression d’avoir participé tout le temps dans ma vie,
comme si elle était au courant de tout ce que j’avais fait pendant toute cette
période qui s’est écoulée depuis notre première rencontre. A cette rencontre
avant ma première messe, participaient mes parents, mes frères et mes sœurs,
madame Maria et encore deux voisines qui ont entendu parler de Catherine
autrefois et qui cherchaient une simple sensation. Elles sont venues pour
chercher, avec une simple curiosité, la confirmation de tout ce qu’elles
avaient appris auparavant. Elles attendaient le moment où Catherine tomberait
en extase, comme si cela devait se faire à Je vous fais remarquer que je ne cite pas les paroles de Notre troisième rencontre a eu lieu en août 1986 à Kostuchna, mais
Catherine Szymon venait de décéder. C’était la rencontre avec ses dépouilles terrestres,
mais en même temps cette rencontre confirmait notre espoir que Catherine nous avait
laissé une tâche que nous devions réaliser jusqu’au bout, sans regarder en
arrière ni sur les cotés, même si cela ne serait pas facile. REFLEXIONS DE MES PROCHES APRES Comme je l’ai mentionné avant, mon contact avec Catherine
Szymon s’est rompu pendant sept ans. Mais ma sœur, ma mère et mon neveu n’ont
pas perdu le contact avec Catherine. A chaque fois qu’ils revenaient de chez elle,
ils m’inondaient de nouvelles et ils partageaient avec moi ce qu’ils avaient
vécu. Il m’est difficile de donner des dates exactes, je me limiterai donc à
situer ces événements dans la période de temps entre 1975 et 1982. Leurs rencontres avec Catherine avaient lieu dans un
climat identique à celui que j’avais décrit un peu avant. La seule différence est
que je n’étais pas là et les conversations avec Catherine ne concernaient que
les personnes qui étaient présentes. Après une de ces visites, ma mère m’a
raconté comment elle avait voulu essuyer le sang des plaies de Catherine pour
en garder un souvenir. Avant de partir de la maison, maman s’est préparé un
tampon qu’elle voulait emmener avec elle. Malheureusement, le tampon est resté
à la maison sans que maman s’en aperçoive. Après son arrivée sur place, elle a
voulu réaliser son intention, mais Catherine l’a prévenue en disant que maman
avait voulu prendre son sang en souvenir, mais elle avait malheureusement
oublié le tampon qui était resté sur la table à côté d’un vase. Ces paroles se
sont confirmées quand maman est rentrée à C’était après une autre rencontre de ma mère avec
Catherine Szymon. Maman vivait une certaine inquiétude avant de rencontrer
Catherine à Pszczyna. Dans notre maison, dans un endroit particulier il y avait
une vieille croix abritée sous une cloche en verre qui avait plus de cent ans. Chacun
de nous, mes frères, ma sœur et moi, nous souhaitions devenir son propriétaire,
mais la croix était une et nous étions quatre. Ma mère est une femme douce et
juste. Elle ne voulait blesser aucun de nous, d’autant plus qu’elle nous
traitait tous de la même façon en nous aimant avec le même amour. La visite
chez Catherine a dissipé tous ses doutes. Elle a entendu de sa bouche les
paroles suivantes : « Mère, cette croix qui est dans ta maison, donne-la à
celui qui est le plus près de l’autel ». Il faut que je dise que je
n’étais pas encore prêtre. Aujourd’hui, en me souvenant de cet événement ou
plutôt de ces paroles avec la perspective du temps passé, il me vient une
question : est-ce que Catherine savait déjà que ce séminariste, encore sans
soutane se transformerait en un prêtre ? Je n’ai jamais trouvé la réponse à
cette question, bien que je l’aie posée directement à Catherine la veille de ma
première Messe. En réponse, elle a sourit avec une bonhomie et je n’ai plus
attendu la réponse avec des paroles. ... Plusieurs fois, ma sœur et son fils qui était adolescent
à cette époque-là, ils écoutaient nos conversations sur les rencontres
formidables avec Catherine Szymon. Ma sœur prenait ces histoires avec un
certain scepticisme. Mais son fils se montrait plus intéressé par ces
événements. Ce garçon a perdu un œil pendant un jeu dans son enfance. Cela a laissé
une trace dans son psychisme. Il fuyait ses compagnons du même âge et il
choisissait la compagnie des adultes. Ses parents s’en inquiétaient. Il a
toujours voulu aller voir Catherine en connaissant par nos récits sa
personnalité et surtout ses valeurs. Un jour, il est allé voir Catherine avec
ma mère, ma sœur et madame Maria. Cette rencontre n’est pas restée sans écho.
Le garçon est revenu comme s’il était transformé. Il s’est débarrassé de ses
complexes ce qui a donné de la joie à ses parents et à nous. En se confiant à
moi, il parlait avec un grand enthousiasme de ce qu’il avait vécu chez
Catherine, comme elle lui avait montré la puissance de la prière et la valeur
du changement intérieur. Désormais, le garçon a commencé à prier régulièrement
et fréquenter l’église de plus en plus souvent. J’ai remarqué un changement
pareil chez ma sœur... ... Cet événement a eu lieu pendant les vacances d’été.
Ma sœur et son fils sont partis en vacances méritées dans un village Górno,
dans la région de Rzeszow, éloigné de La personne de Catherine Szymon
m’a toujours fasciné, elle était et elle sera pour moi toujours un mystère exceptionnel.
J’en suis conscient que mon témoignage n’est qu’une reconstruction incapable de
ce que j’avais vécu moi-même et ce que mes proches avaient éprouvé. Je n’ai
pas pu me taire au sujet de celle à qui je dois autant. Mon ami, le père Jan Czekaj m’a confirmé dans cette conviction et c’est de
son inspiration que j’ai décidé d’écrire mes souvenirs. Je n’y cherchais ni une sensation douteuse ni une
glorification excessive de Catherine Szymon, mais j’ai présenté ce que j’avais
éprouvé moi-même pendant les rencontres avec elle et ce qu’ont éprouvé mes
proches. Que ces mémoires soient un témoignage donné sur celle à qui on a
confié une si grande et magnifique mission. PERE religieux - Katowice J’ai visité la sœur Catherine Szymon 5-7 fois à son domicile
à Kostuchna, pendant mes études au séminaire. Deux fois, j’ai été le témoin
d’une extase. Ces rencontres étaient importantes pour moi. Je les appréciais et
je les apprécie toujours, car chacune était pour moi un renforcement
particulier dans ma foi et sur la voie de ma vocation religieuse. Les paroles de la sœur Catherine, entre autres « tu
seras un bon prêtre », avait un pouvoir exceptionnel et elles étaient
vraiment un appui surtout dans les moments difficiles. Je le sens
clairement. Je venais voir la sœur Catherine volontiers, parce que je
rencontrais en elle une personne de grande foi. Une fois si profonde qui ne se
rencontre même pas dans les milieux appelés spécialement à la cultiver. Et en
même temps c’était une personne d’une simplicité particulière, remplie d’humilité,
consciente de ses faiblesses et luttant avec elles héroïquement jusqu’au bout. Elle
était profondément équilibrée et remplie de la Paix de Dieu. Il me semble qu’une telle Paix ne peut
être atteinte que par l’obtention fréquente des Sacrements et après des années
de prières intenses et profondes qui nous unissent avec le Christ. Elle était,
selon moi, irréprochablement honnête, comme est honnête chaque personne qui
souffre beaucoup. Elle s’était totalement donnée à l’Eglise. Tout en étant pleine
de respect pour le clergé, elle était peinée pour le mal qui s’y était glissé. PERE
MARIAN WIĘCKOWSKI Oblat - Katowice Madame Catherine
Szymon. Qu’est-ce que je pourrais dire sur elle ? Pas
beaucoup de choses. Je l’ai connue par l’intermédiaire de monsieur Stanisław
Płonka qui vivait à Katowice. A cette époque-là, j’étais vicaire à Katowice -
Koszutka. Je ne sais plus exactement, mais c’est à peu près vers la fin de l’année
1978 ou 1979 que monsieur Płonka m’a emmené chez madame Catherine à Kostuchna. Comment cela s’est-il fait ? Je ne la connaissais pas avant et je n’avais jamais entendu
parler d’elle. Tout simplement, quelque temps avant, il y eut lieu un
pèlerinage de la paroisse de Katowice - Koszutka à Kodyn, organisé par le père
Kop. A ce pèlerinage, à part moi et d’autres personnes, participait aussi
monsieur Płonka, qui était de notre paroisse. Pendant le pèlerinage il parlait
beaucoup de Catherine et encore d’un monsieur (de Silésie) ? Le personnage
de Catherine m’a intéressé. A cette occasion, j’ai connu monsieur Płonka, j’ai
appris où il habitait et aussi je l’ai questionné sur madame Catherine. Je
n’étais pas obligé de lui poser trop de questions, car monsieur Płonka en
disait tant qu‘on ne pouvait que l’écouter. Je suppose aussi que pour beaucoup
de monde Catherine était connue. Mais pour moi, c’était la première fois que j’entendais
parler d’elle. J’ai parlé personnellement avec lui pendant le pèlerinage, et je
lui ai même proposé de me la faire connaître. Je n’avais jamais entendu ni jamais eu l’occasion de voir une personne qui
portait des stigmates, d’où ma curiosité pour Quelle fut ma première impression? Kostuchna. Une maison avec un étage et au premier étage,
dans une chambre décorée avec différents tableaux et des statues, était assise sur
un canapé une dame. Elle avait plus de soixante-dix ans. Elle était habillée en
costume silésien – un costume de Madame Catherine m’a accueilli avec plaisir. Elle parlait
volontiers en racontant ce qu’elle avait vécu. Au début, j’ai dû m’habituer à
son parler (patois) pour comprendre ce qu’elle disait. Elle parlait aussi de ses
stigmates, quand elle les avait reçus (j’en ai vu seulement sur ses mains).
Pendant les conversations avec elle, monsieur Płonka et madame Marta inséraient
souvent leurs avis. Madame Catherine était une femme silésienne simple et
modeste qui ne se différenciait par rien. Parfois, elle se plaignait de tout le
mal qui lui a été fait, mais sans aucune méchanceté. Ma première impression était positive et ainsi elle l’est
restée jusqu’au bout. Quant à ses stigmates, je les laisse aux médecins et à
ceux qui s’y connaissent. Cependant, je ne crois pas qu’elle pouvait se les
faire elle-même : combien de temps pourrait-on ? Par la suite, je venais
assez souvent, au début pour être là, et après avec Madame Catherine était souvent en extases pendant
lesquels différents saints, mais aussi le Seigneur Jésus et Comment cela se présentait-il ? Madame Catherine parlait ou priait
avec les autres et d’un seul coup, elle se déconnectait, le regard fixé sur un
endroit, elle commençait à parler. Elle parlait des prêtres, de la réception de
Et maintenant quelques mots liés à sa mort et à son
enterrement. Cette année-là, mes vacances ne s’annonçaient pas très
bien. Je supposais que dès que j’aurais du temps libre, je visiterais madame
Catherine. Après, j’ai appris qu’elle était allée à Łaziska. En août, je suis
parti quelques jours chez mes parents. Je suis revenu le 25 août et la lettre
de monsieur Ożóg m’attendait – avec une petite mention « priez, s’il vous
plaît, madame Catherine est gravement malade ». Dans l’après midi, j’ai
reçu un télégramme que madame Catherine était décédée. Je suis allé
pour l’enterrement. Les gens que je connaissais de Huta Szklana m’ont emmené.
La météo était mauvaise, il a plu presque tout le temps. En étant à la maison,
j’ai remarqué que les stigmates de ses mains se cicatrisaient. Après la chute des croûtes, la chair était un
peu différente. Comme c’est d’habitude quand quelqu’un a une croûte et qu’elle
commence à cicatriser. Malgré ce mauvais temps, il y avait beaucoup de monde.
Tous sont entrés dans l’Eglise. Après l’enterrement et le déjeuner, je suis
revenu chez moi. PERE TYMOTEUSZ - Z.P. - Brdów J’ai rencontré Catherine Szymon, la stigmatisée et
mystique polonaise qui avait le charisme de la souffrance et le don de lire
dans les consciences humaines, dans la période comprise entre le 18 septembre 1983 et le 9 août 1986. Je me suis construit
grâce à son attitude et à ses vertus comme l’humilité, la prudence, l’amour, et
la miséricorde envers les gens qui la visitaient, et surtout envers les
pécheurs et les âmes souffrantes au purgatoire, pour lesquels elle priait
toujours sur le saint rosaire et le chapelet de Pour la première fois, j’ai rendu
visite à Catherine Szymon qui habitait à Kostuchna près de Katowice, le vendredi 18 novembre 1983 à 15 h. Pendant
cette visite ses stigmates saignaient et elle eut une extase pendant laquelle
le Seigneur Jésus parlait. Quand Catherine Szymon était en bonne santé, elle allait
souvent en pèlerinage au Sanctuaire de Notre Dame. Le dimanche 8 juillet 1984, elle est arrivée à une fête paroissiale en l’honneur
de Notre Dame, Patronne des Familles de Żarki. Elle a participé à la messe solennelle de
midi, et après, elle a eu une rencontre avec un père, des frères et des sœurs à
Leśniów. Catherine Szymon est venue pour la première fois au Sanctuaire de Notre
Dame Victorieuse de la bataille de Grunwald à Brdów le vendredi 24 août 1984 à
11 h. Elle priait de tout son cœur dans l’église et après, dans une salle, elle
a eu une extase, pendant laquelle Deux semaines avant sa mort, Catherine a encore fait un pèlerinage à Brdów
pour se recueillir devant Notre Dame à l’occasion du 350ème anniversaire de l’arrivée de cette
icône miraculeuse de Notre Dame à Brdów comme un don du roi Władysław
Warneńczyk, le fils de Władysław Jagiełło. Le lendemain, samedi 9 août 1986 à
12h15, après l’Angélus, elle est repartie de Brdów pour aller à Licheń Stary. A la mi-juillet 1986, pendant une extase de Catherine, Quand en juillet 1985, Catherine était gravement malade, après avoir
célébré cinq saintes Messes chez elle, elle a récupéré des forces et la santé
du corps. Mais Catherine souffrait le plus spirituellement et physiquement
quand de mauvaises personnes venaient Connaissant Catherine Szymon, je peux
constater sans aucun doute, qu’il est impossible à ce qu’elle ait falsifié ses
stigmates, les ait grattés, ou les ait poinçonnés. | |||||||||||||||||||||||||