LA STIGMATISEE POLONAISE CATHERINE  SZYMON

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Messages importants pour le monde entier

STENOGRAMME DU FILM MATRE

ET CATHERINE  

QUI ETAIT CATHERINE SZYMON? 

ENFANCE

UNE RENCONTRE EXTRAORDINAIRE   

STIGMATES  

Livre sur Catherine Szymon  

Témoignages des hôtes 

 

Conclusions – méditations

STENOGRAMME DU FILM MATRE

ET CATHERINE

St1

« Si quelqu’un veut Me suivre qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix tous les jours et qu’il Me suive ». 

St2

MAÎTRE ET CATHERINE 

St3

L’homme contemporain qui doit vivre à l’époque des transformations extrêmement rapides de la civilisation est souvent incapable d'apercevoir la perspective de l’éternité. Obligé de courir après les problèmes quotidiens, il vit ses soixante ou soixante-dix ans, un peu plus ou un peu moins, et seulement quand il se trouve au seuil de la mort, quand celle-ci le regarde dans les yeux, il commence à se demander avec de l’inquiétude dans son cœur: que va-t-il se passer avec moi? Est-ce que Dieu et son jugement existent vraiment?

St4

 Après la mort d’un proche, femme, mari, fils, sœur ou frère, nous éprouvons un sentiment de tristesse et de regret.

St5

Parmi nous tous, c'est la Sainte Vierge Marie qui en a vécu l’expérience la plus dure, lorsque le corps de son fils bien-aimé Jésus-Christ a été enlevé de la Sainte Croix, lorsque la vue de la Sainte Face inondée de sang, de ses mains, de ses pieds et de son côté transpercés, a traversé son Cœur Immaculé comme une épée.

St6

La Passion de Jésus Christ est la mieux décrite dans les quatre Évangiles, rédigés il y a presque deux mille ans. Pourtant ils ne sont pas acceptés dans la foi et l'amour par tout le monde. Beaucoup sont incrédules comme Thomas et restent fidèles au principe "si je ne le vois pas je ne croirai pas". Essayons donc de regarder la Passion de Jésus Christ avec les yeux d’un incrédule d’aujourd’hui, pour lequel le monde des ordinateurs, des magnétoscopes, des chaînes de télévision par satellite et d'autres inventions de la seconde moitié du XXème siècle est souvent la seule réalité qu’il accepte. Alors que les messages des Évangiles relatifs à la Passion et la Résurrection de Jésus-Christ ne restent que des contes et légendes non vérifiés.

St7

Turin, cette ville n'est pas seulement connue par sa société Fiat et son fameux club de football Juventus.

St8

 Dans une des chapelles de la Cathédrale de Saint Jean Baptiste, se trouve une Relique connue dans le monde entier comme le Saint Suaire de Turin. C’est un drap de lin sur lequel une image extraordinaire s’est gravée, le corps mort d’un homme crucifié. Ce ne serait rien d’extraordinaire si, comme il résulte des recherches scientifiques dont le Saint Suaire a fait l’objet, cet homme n’avait pas été soumis à une flagellation cruelle, et si on ne lui avait pas mis la couronne d’épines juste avant sa crucifixion. Nous ne trouvons pas de cas d’une telle peine infligée à un roi usurpateur et accompagnée d’une telle moquerie dans aucune description historique de crucifixion, vraiment aucune, sauf dans l’Évangile.

St9

Les recherches ont également montré que l’homme du Saint Suaire, après sa mort, a eu son côté gauche percé et que ses jambes ne furent pas brisées.

St10

Le personnage gravé sur le Saint Suaire montre sans aucun doute, que le corps a été séparé du tissu d'une façon miraculeuse. En disparaissant du dessous de la toile de lin, il n’a pas ôté la moindre des empruntes, il n'a arraché aucune croûte de sang séché, tout en laissant leurs traces avec les contours des blessures extrêmement lisibles. En 1898 la première photographie du Saint Suaire de Turin a été prise par Secondo Pia, un avocat de Turin. On peut imaginer son étonnement quand il a vu apparaitre, à partir du négatif, une photographie claire de l’homme du Saint Suaire. Quand il a repris ses esprits, il a pris conscience qu'il était le premier homme qui voyait le corps de Jésus Christ tel qu'il avait été posé dans le linceul il y a 2000 ans.

St11

« Si quelqu’un veut Me suivre qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix tous les jours et qu’il Me suive ». 

St12

Le visage du Christ est rempli de la dignité de la mort, son calme surprend. On n'y voit là ni désespoir, ni peur. 

St13

Ce Saint Suaire n’est pas le seul témoin de la Passion de notre Sauveur. Dieu, dans sa Miséricorde infinie a mis, sur les sentiers du pèlerinage humain, d'autres témoins, qui sont des témoins vivants.

St14

Ils ont vécu à différentes époques pour témoigner de la vérité de la Passion de Jésus Christ avec leurs stigmates.

Ils portaient les mêmes blessures que leur Maître sur leurs mains, leurs pieds et leurs côtés. 

St15

Un des premiers, voire même le premier stigmatisé fut, Saint François le Séraphite. Pour ses contemporains, il était le modèle vivant de la pauvreté et de la bonté. Aujourd’hui, plus de 760 ans après sa mort, les pèlerins du monde entier viennent toujours sur son tombeau.

St16

Presque 600 ans après Saint François est née Anne Catherine Emmerich, proclamée plus tard vénérable. Dieu lui a offert toute une richesse d’expériences mystiques.

St17

Dans ses nombreuses visions elle pouvait voir des choses qui restent cachées aux simples mortels. 

St18

Les descriptions de ces visions ont été écrites au cours de sa vie et grâce à cela elles n’ont pas été oubliées.

St19

Pendant l'été 1812, sur son corps sont apparus les stigmates de la couronne d’épines, des mains, des pieds et du côté qui saignaient abondamment. Elle est morte 12 ans plus tard, tout en étant, jusqu’à son dernier soupir, un exemple de patience et de soumission parfaite à Dieu. 

St20

Dans la nuit du Jeudi au Vendredi Saint de 1898 Thérèse Neumann est née dans un petit village bavarois de Konnersreuth.

St21

Dès sa naissance elle se distingua par sa dévotion considérable, dédiant de longs moments à la prière et à la contemplation de la Passion du Seigneur.

St22

Quand on demandait à Thérèse de quoi elle vivait, elle répondait tout simplement: "du Rédempteur" en pensant à la Sainte Communion quotidienne.

St23

Cela peut sembler impossible, mais pour Thérèse Neumann c’était vraiment la seule nourriture. Depuis 1927 jusqu’à la fin de sa vie, soit pendant 35 ans, elle ne mangeait ni ne buvait rien.

St24

Ce fait a été prouvé par les résultats des examens et des observations de médecins spécialistes, auxquels elle a été soumise avec l’approbation des autorités de l’Église. Les stigmates sont apparus sur le corps de Thérèse pendant le Carême 1926. Thérèse n’avait alors aucune idée de ce qu'étaient les stigmates et ne les voulait pas, car comme elle l'a reconnu plusieurs années plus tard, les stigmates lui semblaient être une audace du péché.

St25

D’abord on essaya de guérir ses blessures avec les moyens traditionnels, mais comme cela ne donna aucun résultat on a demandé aux médecins. Le docteur Seidl de Waldsassen  a examiné Thérèse pour constater que la longueur de la blessure dans son côté était de 33 millimètres et il a appliqué des onguents et des pansements. Mais plus les blessures étaient soignées plus elles étaient douloureuses.

St26

Le docteur Seidl était si étonné par le caractère de ces blessures qui n’entraînaient aucun état inflammatoire et ne suppuraient pas quand on ne les touchait pas, qu’il a renoncé à continuer le traitement après quelques temps. 

St27

Dès lors, Thérèse portait toujours une robe à manches longues,  ce qui ne l’a pas protégée des visites de plus en plus fréquentes des pèlerins, ou des gens qui voulaient tout simplement satisfaire leur curiosité.

St28

Les souffrances de Thérèse Neumann ont cessé à jamais le 18 septembre 1962. Elle est partie vers Celui qui était pour elle sa seule nourriture et son seul amour. 

St29

Les souffrances de Thérèse Neumann ont cessé à jamais le 18 septembre 1962. Elle est partie vers Celui qui était pour elle sa seule nourriture et son seul amour.

St30

Sûrement, le stigmatisé le plus connu du XXème siècle fut Père Pio, capucin du couvent de San Giovanni Rotondo en

St31

Le 20 septembre 1918, il fut le premier prêtre qui, dans l’histoire de l’Église, a reçu sur son corps les stigmates des cinq blessures de Jésus. La nouvelle de cet évènement s’est très vite répandue dans le monde entier. Des milliers de gens ont commencé à venir à San Giovanni Rotondo, pour chercher de l'aide à leurs problèmes corporels et spirituels. Ils participaient à la messe célébrée par Père Pio. Et dans son confessionnal où il les confessait plus de 10 heures par jour, ils obtenaient l'absolution.

St32

Pour Père Pio, la prière était la source de la puissance spirituelle. Dans une de ses lettres il écrit: "C’est vrai que l’Omnipuissance Divine est au-dessus de tout. C’est elle qui triomphe, mais une prière humble et associée à la souffrance triomphe de Dieu lui-même".

St33

  Le 22 septembre 1968 Père Pio a célébré sa dernière messe. Les blessures de ses stigmates, jamais cicatrisées pendant 50 ans et trois jours, ont commencé à disparaître peu à peu. Le lendemain, à 2h30 dans la nuit, en prononçant Jésus, Marie, il est parti pour l’éternité pour y obtenir son prix céleste.

St34

Après son enterrement solennel où plus de 100,000 personnes participèrent, son corps a été mis dans la crypte, sous le grand autel de la nouvelle église des capucins à San Giovanni Rotondo.

St35

 Saint François

St36

 Anne Catherine Emmerich

St37

 Thérèse Neumann

St38

 Père Pio

Voilà certains de ceux que le Maître Divin a choisis pour porter ses blessures de la Rédemption. Pendant le IIème millénaire après la naissance de Jésus Christ, on en compte plus d’une centaine au sein de l’église catholique.

St39

Ils ont vécu à différentes époques et dans différents pays en étant pour leurs contemporains le témoignage vivant de la Passion douloureuse de Jésus Christ, fils de Dieu.

St40

Seule la Miséricorde Divine sait combien de fils et de filles prodigues ont retrouvé leur chemin vers la maison du Père après avoir rencontré une personne stigmatisée.

St41

Sûrement, nous apercevrons leurs visages sur le film d’un amateur qui a enregistré l’enterrement de la stigmatisée polonaise, Catherine Szymon décédée le 24 août 1986.

PRIÈRE

Ô mon Jésus, de pardon et de Miséricorde – par les mérites de Tes Saintes Plaies

Ô mon Jésus, de pardon et de Miséricorde – par les mérites de Tes Saintes Plaies

Ô mon Jésus, de pardon et de Miséricorde – par les mérites de Tes Saintes Plaies 

St42

 Après la mort d’un proche, femme, mari, fils, sœur ou frère, nous éprouvons un sentiment de tristesse et de regret.

St43

 Après la mort d’un proche, femme, mari, fils, sœur ou frère, nous éprouvons un sentiment de tristesse et de regret.

St44

Elle avait moins de deux ans quand sa mère est décédée, laissant six orphelins. 

St45

 Son père, ouvrier forestier, s’est bientôt remarié.

 Pour Catherine, sa seconde mère était seulement une marâtre qui, sans se préoccuper d’elle lui faisait faire tous les travaux à la maison et à la ferme.

Malgré son enfance difficile, Catherine a appris à prier et profitait de tout moment libre pour prier, notamment pour demander la conversion de son père qui souvent arrivait ivre à la maison et frappait ses enfants.

Avec le temps, ses prières ont été exaucées, son père s’est converti et juste avant sa mort il a même adhéré au Troisième Ordre de Saint François.

St46

Catherine Szymon a passé toute sa vie en Silésie, région où les mineurs travaillent dur depuis toujours pour extraire le charbon.

St47

Ceux qui y habitent et y travaillent sont connus pour leur grande ferveur religieuse, très bien illustrée par le vieux proverbe polonais: "Sans Dieu, ne franchis pas mon seuil"

St48

Beaucoup d'entre eux ont entendu parler de Katarzynka. Seuls quelques uns l’ont connue personnellement.

St49

 Małgorzata Piksa de Studzienice nous dit:

« J'ai connu Catherine dès ma petite enfance. Je l'ai toujours connue modeste, avec son chapelet, souriante, toujours sereine, elle disait à chacun: ne vous disputez pas, vivez toujours en bonne intelligence, souriez toujours. Et c'est comme cela que je la connaissais, modeste, pure, elle souriait à tout le monde, aux vieux, aux jeunes et aux enfants. Elle était toujours disponible ».

 

St50

 Maria Kuszka nous dit:

« C’était une femme très honnête, très bonne. Elle m’a beaucoup enseignée. Les retraites auxquelles j’ai participé ne m'ont pas appris autant qu'elle. Pour nous, elle était un exemple à suivre, elle n’épargnait pas ses forces. Chaque jour elle allait à pied à l’église de Pszczyna qui était à 7 kilomètres, sans se préoccuper des intempéries, d'un quelconque véhicule, elle allait toujours à pied ».

St51

 Krystyna Bem nous dit:

« J’avais l’intention d’entrer au couvent et pour cela j’assistais souvent à la messe et aux offices du Saint Sacrement.

C'est là que Catherine a attiré mon attention par ses séjours fréquents à l’église, sa contemplation, son attitude de pénitence. Elle était toujours agenouillée. Elle était déjà à l’église quand j’arrivais et encore là quand je sortais. Elle avait les yeux fixés sur le Saint Sacrement. Le plus souvent je la voyais avec son chapelet à la main ».

St52

Ses filles et ses fils spirituels se réunissent souvent auprès de la tombe de Catherine Szymon au cimetière de Kostuchna pour prier à la conversion des pêcheurs et pour demander la Miséricorde Divine pour le monde.

St53

Notre Père qui es aux cieux, que Ton Nom soit sanctifié, que Ton règne vienne, que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre nous du Mal. Amen

St54

 Maître Karol Kolba de Bielsko Biała nous dit:

« Catherine était un vrai émissaire, une messagère du ciel pour les temps actuels. Dotée du charisme de la souffrance et de la prière, elle savait attirer les gens, bien qu'elle ne le voulût pas. Je crois qu’elle possédait un aimant intérieur, un aimant d'amour et d’humilité qui attirait tout le monde vers elle, c’est-à-dire tous ceux qui savaient bien lire les signes du temps.

La vraie mission de sœur Catherine était la prière du rosaire. Il est remarquable qu’une personne qui pratiquement ne savait ni lire ni écrire, savait, avec son rosaire, conquérir les âmes qui s’attachaient à elle.

À ce moment nous pensons aux mots de l’Évangile selon Saint Luc que Jésus Christ a adressé à tout un chacun :

Aux douaniers : "Ne percevez rien au delà de ce qui vous a été donné".

Aux soldats : "N’opprimez pas et contentez-vous de votre solde".

Et Catherine nous a transmis les mêmes mots : "Sois content de ce que tu as, ne désire pas les biens matériels, de façon à ce qu'ils tuent ton esprit".

D'une certaine façon, elle parlait comme Saint Jean Baptiste, la voix de celui qui crie dans le désert.

C’est bien dommage que nous ayons dû dire adieu à Katarzynka, mais je crois que cette mission qu'elle nous a confiée, nous essayons de la développer en propageant ses pensées et ses paroles. Nous croyons que nous réussirons à attirer une foule de gens qui sont loin de Dieu, loin de la vraie pensée et des actions chrétiennes ».

St55

Frydek. Près de ce lieu, il y a 500 ans, tout un village avec son église a disparu dans une fondrière.

St56

C'est Karol Wojtala, déjà décédé, qui a aidé Catherine à réaliser cette œuvre,  en lui faisant connaître Franciszek Masoż, sculpteur de Rybnik.

St57

C'est Karol Wojtala, déjà décédé, qui a aidé Catherine à réaliser cette œuvre,  en lui faisant connaître Franciszek Masoż, sculpteur de Rybnik.

St58

« Je ne me rappelle plus si c’était en août, mais sûrement cela s’est passé en été. Monsieur Wojtala est venu avec Madame Catherine Szymon, dite Katarzynka. Ils m’ont demandé si je pouvais faire une statue de la Sainte Vierge.

A ce moment là, je ne savais pas laquelle ; je leur ai donc demandé : Et quelle statue de la Vierge Marie voulez-vous? Tant il y en a.

Monsieur Wojtala m’a répondu que nous devions faire une statue, telle qu'Elle fut révélée à Katarzynka.

J’ai alors pris une feuille de papier et un crayon et j’ai commencé à la dessiner selon ce que Katarzynka me disait. 

St59

 St59 Katarzynka est revenue me voir avec Monsieur Wojtala quand la statue était à l'état brut. J'ai dû faire quelques retouches car Elle n'était pas comme ça, sa robe était de ce côté là, son visage était plus souriant, et je les ai faites ».s

St60

Pendant plusieurs années la statue de la Vierge Marie, Reine de l’Univers, est restée dans la petite maison de Karol Wojtala à Frydek.

St61

 Très accueillant, il ouvrait sa porte à tous ceux qui voulaient prier devant Elle.

Beaucoup de gens venaient aux veillées nocturnes où Katarzynka participait souvent.

St62

 Aujourd’hui la statue de la Vierge Marie, Reine de l’Univers a trouvé sa place au-dessus du maître-autel de l’église de Frydek, récemment construite, comme la Sainte Vierge l'avait demandé lors de sa révélation.

St63

Catherine Szymon n’avait pas de maison. Elle logeait toujours chez des gens bons et généreux. C'est à Pszczyna où elle a vécu le plus longtemps, depuis 1946.

Ensuite elle a passé les dernières années de sa vie chez Marta Godziek à Katowice – Kostuchna. 

St64

  « Catherine habitait ici dans cette maison depuis 1981, mais elle y venait déjà avant. Beaucoup de gens venaient ici: médecins, prêtres, enseignants, séminaristes, religieuses. Ils venaient tous dans cette maison. Elle leur accordait toute son aide possible et leur conseillait comment vivre et souffrir.

St65

Voilà la chambre où Catherine a vécu jusqu’à sa mort, les objets sont restés à leurs places comme de son vivant. Le lit non plus n'a pas bougé »

St66

Il y a peu de photos de Catherine Szymon. La plupart ont été faites par Edward Ożóg de Bielsko-Biała.

St67

« Moi, j’ai fait pas mal de photos d’amateur. Je lui demandais toujours son autorisation parce qu’elle n’aimait pas qu’on la prenne en photo. Elle n’aimait pas être un objet de publicité. Elle disait toujours qu’elle était modeste, et qu'elle ne voulait pas de publicité et que nous ne pourrions montrer ses photos qu’après sa mort si nous le voulions, mais elle, elle ne le souhaitait pas. Elle soulignait toujours qu’elle était modeste, qu’elle était comme nous, qu’elle acceptait ses grandes souffrances pour nous tous, et elle souffrait beaucoup pour toute l’immoralité qui existe dans le monde entier. Je préférais venir la voir plutôt les jours où les pèlerins n’étaient pas là, d’habitude les vendredis, quand ses souffrances étaient grandes. Alors il était vraiment pénible de regarder toutes ses blessures et de regarder comment la couronne d’épines apparaissait et saignait sur sa tête. On pouvait alors voir comment les gouttes de sang sortaient de sa peau, et, ce qui était pire encore, c'était ses larmes de sang. Ses yeux suaient du sang. Elles s’écoulaient par ses joues jusqu'au menton. Ce sang était très visible.

Une fois quand je faisais les photos, un des prêtres, je passe son nom sous silence, partait pour Rome. Il voulait transmettre les photos au Pape.

Je faisais les photos le vendredi matin, bien sûr, avec son consentement préalable. A un moment, elle m’a dit: "Je ne vais pas me montrer comme ça au Pape". Elle est allée à la salle de bain pour se laver et tout enlever.

Avant qu’elle ne soit revenue en traversant le couloir, long d’environ trois mètres, le sang réapparut sur son visage ». 

St68

 La maison de Marta Godziek était ouverte pour tous ceux qui voulaient voir Catherine. Basia, étudiante en médecine, aujourd’hui devenue médecin y venait souvent.

St69

« Je l'ai rencontrée pour la première fois en 1982, quand je suis venue là avec un groupe d’étudiants du centre pastoral universitaire, parce que nous avions appris la nouvelle de ce phénomène extraordinaire: les stigmates.

C’était une femme simple mais très intelligente. En quelques mots elle savait toucher l'essentiel.

Les stigmates sur ses mains ressemblaient à de grandes blessures d’où le sang s’écoulait. Il en sortait par vagues successives un parfum de fleur.

Pendant ses extases, Jésus notre Seigneur et la Vierge Marie nous parlaient par sa bouche, pour nous enseigner la dignité humaine. Par exemple : à nous, étudiants en médecine, la Vierge Marie nous a dit, que nous devions traiter un enfant ou un adulte malade comme Jésus lui-même. Pour nous c’était très moralisateur. Nous venions ici, nous chantions et jouions.

Catherine était une personne gaie et joyeuse.

Elle était remplie de l’amour de Dieu et de son prochain. Pour nous c’était une bonne école de vie » 

St70

 À la fin de sa vie, Catherine Szymon avait son chauffeur. C’était Monsieur Stanisław Płonka de Katowice

St71

« C’est dans cette voiture que j’emmenais Catherine Szymon.

J’ai connu Catherine Szymon en 1978. A cette époque, j’étais gravement malade et j’ai été guéri. Pour cela, j’ai décidé de l’emmener à l’église et dans tous les endroits miraculeux ». 

St72

Turza – village en Silésie où se trouve un célèbre sanctuaire de la Vierge Marie de Fatima.

St73

Catherine et son chauffeur y venaient tous les 13 et les 29 du mois, pour participer avec les pèlerins aux veillées de prières nocturnes.

St74

Pendant ces nuits de pénitence notre Seigneur Jésus est porté dans le Saint Sacrément en procession solennelle.

St75

Les pèlerins, avec leurs bougies à la main, suivent Celui qui, par l’amour pour l’homme, est devenu la nourriture pour la vie éternelle.

St76

« Pendant le second pèlerinage du Pape en Pologne, il a eu une courte entrevue avec Katarzynka dans la cathédrale de Katowice.

St77

 Le Saint Père s’est levé pour aller voir les malades sans savoir, que Catherine Szymon était aussi dans la cathédrale. Elle était assise sur une petite chaise pliante que j'avais apportée. Le Pape s’est approché d'elle et s’est agenouillé. Alors je me suis éloigné de trois mètres environ, parce que je ne voulais pas entendre leur conversation.

Après, le Pape est allé voir les malades. Au retour, de nouveau il est revenu voir Catherine Szymon. De nouveau il s’est agenouillé et lui a offert un rosaire et quelques images. Ils parlaient mais je n’entendais rien parce que je m’étais éloigné ».

St78

 Bien entendu, beaucoup de prêtres venaient voir Catherine Szymon.

Le Père Aleksy Płatek dit :

St79

« À la seconde année de mes études de philosophie et de théologie, quand je suis allé voir Catherine Szymon pour la première fois, elle m’a dit : "Tu seras prêtre". Ceci m’a aidé dans mes études qui n’étaient pas faciles, dans la prière, et dans ma vie quotidienne. Aujourd'hui, je remercie Dieu d'être prêtre depuis six ans. 

St80

C’était une femme d'une grande simplicité et d'une grande humilité.

J'ai senti comme si sa vocation était de souffrir et de prier.

Très souvent elle disait : "Je suis simple, je suis simple".

En effet, elle ne savait ni lire ni écrire, mais elle avait une grande sagesse en elle-même, venant de Dieu et du Saint Esprit. On sentait très bien son union avec Dieu dans la prière. On peut dire qu’elle ne se séparait jamais de son rosaire. Elle le portait toujours sur elle.

Quand les gens venaient la voir, elle leur donnait la Croix, signe de l’amour, pour qu'ils l'embrassent ». 

St81

Le Père Marian Więckowski dit :

« J’ai fait la connaissance de Madame Catherine Szymon en 1979 à Kostuchna. C’est Monsieur Płonka qui m’a amené chez elle et je l'ai ensuite visitée pendant cinq ans. J’ai eu l’occasion de lui parler, mais j’ai aussi été témoin des extases que Catherine vivait. 

St82

 Je suis venu chez elle plusieurs fois avec la Sainte Communion et j’y ai aussi célébré deux ou trois fois la messe à la demande de Catherine ».

St83

 Catherine Szymon a reçu les stigmates des cinq plaies de Jésus le 8 mars 1946, le premier vendredi du Carême.

Au début, les plaies étaient petites et Catherine réussissait à les dissimuler.

Au cours du temps, elles devenaient de plus en plus grandes et saignaient de plus en plus.

Włodzimierz Wojciechowski, médecin, dit:

St84

« J’ai fait la connaissance de Catherine Szymon en automne 1984.

Je peux décrire ses stigmates en me prononçant comme médecin.

D’abord je dois dire que c'était pour la première fois dans ma vie que j'ai vu le phénomène des stigmates.

C’étaient des croûtes rondes et plates d’environ 3cm de diamètre des deux côtés de ses mains et de ses pieds.

La peau qui les entourait était fripée et ridée. On m’a raconté que ces stigmates avaient été examinés de plusieurs manières. Entre autres, on lui enlevait ses croûtes et alors on voyait la trace de cicatrices récentes. Une fois, j’ai vu ces stigmates saigner. C’était comme ça : d’abord une auréole de sang et de sérum apparaissait au bord des croûtes, puis elle se répandait en rayonnant comme si elle s'écoulait de ces croûtes. On sentait à ce moment une odeur de violette ou de rose ». 

St85

 Les souffrances de Katarzynka s’intensifiaient toujours pendant le Carême. Elle souffrait de façon particulière avec son Maître.

St86

« C'était pendant une Semaine Sainte qu'elle est tombée trois fois. Juste comme Jésus. Ses blessures s’ouvraient beaucoup. On voyait une grande douleur, son visage devenait très pâle. Le sang s'écoulait là où Jésus portait sa couronne d’épines. Sa peau sécrétait un sang affreux. Plus tard ce fut l’agonie. Je préfère omettre cette description, parce que cela me donne beaucoup de peine. Je n’oublierai jamais ce moment-là, comment ça s'est passé et ce qui s'est

passé. Cela a duré longtemps. Cette sueur, ses prunelles comme si elles craquaient, ces larmes qui s’écoulaient. Cet état a duré environ 20 minutes comme si elle se trouvait en dehors du monde. Je pensais qu’elle ne reviendrait plus à elle ». 

St87

Catherine Szymon supportait des souffrances qui n’étaient pas seulement physiques, sans se plaindre, toujours pardonnant dans son cœur. Elle supportait beaucoup de critiques injustes et même calomnieuses.

St88

« Ce qui nous faisait le plus mal, c’est que des gens ont persécuté Catherine. Ils disaient qu’elle se grattait les plaies elle-même. Et moi, j’ai tout vu pendant six ans, j’ai tout observé et je voyais qu’elle ne se grattait jamais.

Les vendredis et les mercredis elle saignait d’elle-même. Le sang jaillissait des plaies de son côté, de sa tête, de ses yeux et de ses pieds ». 

St89

Katarzynka était dotée d’une richesse extraordinaire d’expériences mystiques. Quand elle n’était pas capable d’aller à l’église, elle recevait la Sainte Communion du Ciel.

St90

Ce miracle s'est répété plusieurs fois en présence de beaucoup de témoins. 

St91

« C’était un moment de joie quand Jésus Christ venait vers Katarzynka sous la forme d’une Hostie blanche.

Cela ne s'exprime pas. Et surtout ce parfum surnaturel. Il ne ressemblait à aucun parfum, aucun lis, aucune rose.

Quand le Seigneur Jésus descendait sur les lèvres de Katarzynka, tout le monde s'agenouillait avec joie, parce que le Seigneur vivant s’approchait de Katarzynka. Jésus restait longtemps, très longtemps sur la langue de Katarzynka pour que tout le monde voie bien.

Nous n'avons pas vu qui lui apportait l'Hostie. Elle se déplaçait dans l’air vers la langue de Katarzynka. Plus tard Katarzynka nous racontait que Jésus Lui-même lui apportait, qu’il était pieds-nus, vêtu d'une longue robe blanche.

Et sur son corps il n'y avait pas un endroit sain, comme s'il avait été tailladé avec un couteau. Il avait des grandes et des petites balafres comme les péchés de l’humanité. Et c'est Jésus qui lui a donné son propre corps. Ces moments étaient les plus heureux de ma vie ». 

St92

Un des derniers prêtres qui a connu Catherine quelques mois avant sa mort était le Père Jan Czekaj. 

St93

« Quand j'ai rencontré Catherine Szymon elle était déjà dans un état très grave. Elle était très malade, mais elle ne se plaignait pas. Elle disait: "il est temps de partir, il faut que je me prépare pour mon dernier chemin". Mais elle n’avait pas peur, elle était sure qu'au bout de son pèlerinage sur la terre, elle recevrait ce en quoi et ce en qui elle croyait ».

St94

Catherine Szymon est décédée le 24 août 1986.

Au moment de sa mort, les stigmates qu’elle portait pendant plus de 40 ans ont commencé à guérir de façon miraculeuse, en confirmant leur caractère surnaturel. 

St95

« S’ils avaient été falsifiés, c’est-à-dire poinçonnés avec des aiguilles, ou avec un couteau, ils seraient restés après sa mort.

Or dans ce cas-là, j'ai vu déjà deux heures après sa mort, et ensuite j'ai vu quatre jours après, que ses plaies se cicatrisaient. Autrement dit, comme si ses croûtes se sublimaient ou s'évaporaient. La peau est devenue lisse et on a pu constater qu’au moment de l'enterrement de Catherine, il n'y avait que les traces des croûtes ». 

St96

« Quand je suis venu le 28 août à son enterrement on ne voyait plus les plaies sur ses mains. Elles étaient cicatrisées, et son corps n’était pas raide bien que ce fût le cinquième jour après sa mort. On ne sentait aucune autre odeur, que celle d’une personne saine. 

St97

Catherine Szymon est restée et restera toujours dans ma mémoire. Moi et ceux qui venions la voir, nous lui devons beaucoup. Pour nous elle était un exemple vivant. Elle nous a appris la prière, la patience, l’humilité et une grande confiance. Quand elle était vivante elle nous répétait que seules la prière, l’humilité et la confiance pouvaient changer l’homme et le monde entier. Et elle priait avec cette intention. Elle nous assurait toujours de la grande bonté, de l'amour et de la miséricorde de Dieu Tout-Puissant envers tout le monde, et pour chacun de nous ». 

St98

Le 16 novembre 1985, pendant la fête de la Mère de la Divine Miséricorde, probablement et seulement grâce à son intercession, on a enregistré sur une caméra un document extraordinaire et unique dans son genre qui montre l’extase de Catherine Szymon.

St99

 EXTASE: « Ô Jésus, Ô Jésus, Tu vois bon Jésus. Le peuple pécheur T’a cruellement tué. Ils T’ont tué, Ô Jésus et ils T’ont crucifié, Ô Jésus. Aime Jésus, aime Jésus tous Tes enfants, aime Ô Jésus ceux qui T’ont abandonné et accueille-les chez Toi ».

« Jésus, ne pleure pas Jésus, ne pleure pas Jésus, donne-moi Tes larmes, Ô Jésus, ne pleure pas Jésus.

Iront-ils au ciel tous ces enfants? Ô Jésus, et ceux qui Te crucifient? Le monde entier Te crucifie. Ô Jésus, aie pitié, aie pitié de Tes enfants, Jésus. Sauve-les et emmène-les tous dans le ciel. Et les alcooliques, et ceux qui ont commis le pêché de la chair, et les couples divorcés et les enfants qui ne sont pas nés. Ô Jésus, accueille-les dans le ciel, pardonne-les tous, Ô Jésus, prends-les sous Ta protection, Ô Jésus, Jésus ».

St100

« Ma fille,

S’ils veulent aller au ciel, ils doivent faire beaucoup de pénitences, beaucoup d’offrandes.

Alors Je leur pardonnerai. Mais pas à tout le monde car il y a beaucoup de pêcheurs, beaucoup d’enfants innocents ont été tués ». 

St101

« Je T’aime Jésus. Vraiment, Jésus, Tu ne m’abandonneras pas Jésus? Tu n’abandonneras pas ces enfants qui sont venus là? Prends-les sous Ta protection ».

St102

« Ma fille, Je les prendrai, ils ne mourront pas. Ils doivent faire pénitence. Je leur ouvrirai le ciel. Il faut encore beaucoup prier avec le rosaire, il faut faire pénitence et offrande. Contemplez tous Ma Passion.

Avez-vous tout compris? Celui qui ne M’aime pas et qui ne se soumettra pas à Moi ne porte plus de vie en lui-même !

Celui qui M’aime, il sera toujours à Mon côté. Et Je vous délivrerai devant Mon Père et vous n'aurez pas honte devant Lui ». 

St103

 CHANT: Comme une fleur de rose, parmi les épines aiguës, comme un signe que Dieu fait au monde des pécheurs, vivait avec nous ici sur cette terre, une jeune fille simple, illettrée et pauvre.

Dieu l’a choisie et lui a donné sa croix pour qu’elle la porte jusqu’à la fin de sa vie.

Le Maître Jésus était toujours la source de sa constance et c’est à Lui qu’elle offrait ses souffrances.

Les yeux pleurant avec du sang, les pieds, les mains et le côté transpercés. Ce sont pourtant les stigmates de Jésus Christ, ils sont le sceau de l’Évangile.

Pour les Thomas incrédules, pour les gens de petite foi, pour les renforcer, pour qu’ils ne rejettent pas Dieu!

Pour qu’ils suivent Jésus Christ et veuillent le servir, en offrant leurs talents à la Gloire de Dieu.

St104

Bien qu’elle soit déjà partie là, où le Seigneur a préparé la demeure pour ses serviteurs, il restera dans nos cœurs l'image des Plaies Divines et le prénom de la stigmatisée Katarzynka.

St105

Comme il résulte des recherches statistiques, à chaque seconde meurent presque deux personnes, à chaque minute cent, en une heure, donc pendant la durée de ce film, plus de six mille personnes meurent sur la terre. 

St106

S’ils croyaient en Dieu ou non, s’ils vivaient selon ses commandements, s’ils étaient athées ou se déclaraient croyants mais non pratiquants, ils sont devenus tous égaux devant la mort.

Tous sont obligés de se présenter devant Jésus Christ au Jugement Suprême. Le bonheur éternel au Ciel, les souffrances purifiantes du purgatoire, ou la condamnation éternelle dans l’enfer sont déjà pour eux réalité et quotidien. 

St107

 Nous aussi, nous qui suivons encore les chemins de notre pèlerinage sur la terre, inévitablement, tôt ou tard, nous nous trouverons devant le Juge pour qu'il prenne en compte tous nos actes, paroles, pensées et omissions.

La mort n’est qu’un pont qui relie la vie terrestre à la vie éternelle. À l’autre bout de ce pont, notre Maître Divin, Jésus Christ nous attend. Il attend chacun de nous.

St108

 « Venez à Moi vous tous qui êtes fatigués et chargés et Je vous donnerai du repos.

Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car Je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez du repos pour vos âmes, car mon joug est doux et mon fardeau est léger ».

St109

Ce film a été tourné dans les années 1985 – 1989. Barbara, Nina, Roma, Ewa, Joanna, Andrzej, Benedykt, Edward, Jerzy, Zbigniew et beaucoup d’autres ont participé à sa création. Ils n’étaient tous que des "serviteurs inutiles" que la Sainte Vierge, Reine de la Miséricorde a guidés de façon aussi délicate que perceptible.

 

 Distribution du livre et du film (Version française):

P.P.H. „Arka” Wrocław - Poland

www.ppharka.hg.pl ; email: ppharka@wp.pl

tel. 71-339-86-80, 71-339-81-18

 

Elaboration du film:

Studio Art-Video Gdynia – Poland

www.sartv.com.pl ; tel. 601-65-21-15

 

 

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