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Catherine Szymon surnommée
par beaucoup "Katarzynka" (Petite Catherine) est née le 21 octobre
1907 à Studzienice, près de Pszczyna.
Elle avait moins de deux ans
quand sa mère est décédée, laissant six orphelins.
Son père, ouvrier forestier,
s’est bientôt remarié. Pour Catherine, sa seconde mère était
seulement une marâtre qui, sans se préoccuper d’elle lui faisait faire tous les
travaux à la maison et à la ferme. Malgré son enfance difficile,
Catherine a appris à prier et profitait de tout moment libre pour prier,
notamment pour demander la conversion de son père qui souvent arrivait ivre à
la maison et frappait ses enfants. Avec le temps, ses prières ont
été exaucées, son père s’est converti et juste avant sa mort il a même adhéré
au Troisième Ordre de Saint François.
Małgorzata Piksa de Studzienice
nous dit: « J'ai connu Catherine dès
ma petite enfance. Je l'ai toujours connue modeste, avec son chapelet,
souriante, toujours sereine, elle disait à chacun: ne vous disputez pas, vivez
toujours en bonne intelligence, souriez toujours. Et c'est comme cela que je la
connaissais, modeste, pure, elle souriait à tout le monde, aux vieux, aux
jeunes et aux enfants. Elle était toujours disponible ».
Vous pouvez voir ce
témoignage dans le film
Quelle était l’histoire de celle que le Christ a soulevée si haut ? Il faut
en parler brièvement. Son enfance fut déjà marquée par la croix de la
souffrance. Catherine Szymon, fille de Jan et
d’Anna née Mazur, est née le 21 octobre 1907 à Studzienice près de Pszczyna. Elle a été
baptisée et a reçu sa première communion à l’église paroissiale de Pszczyna. C’était la plus jeune des six enfants. Après avoir
terminé sa première année de vie, sa mère décède. Son père se remarie.
Katarzynka a une enfance difficile. Elle n’est pas aimée par sa deuxième mère,
souvent frappée par son père alcoolique, elle puise toute sa force dans la
prière. A l’école, exploitée, dédaignée et raillée par les autres, elle apprend
à porter humblement le fardeau lourd de sa croix qui, en union avec le Sauveur,
devient léger. Comment est-il possible qu’un enfant si petit sache trouver consolation
et aide dans la prière ? Certains signes montrent qu’elle avait le contact avec
le ciel déjà depuis sa petite enfance. Quand elle avait 10 ans, un soir alors
qu’il gelait, son père l’a chassée de la maison. Courrant pieds nus dans la
neige, elle s’est retrouvée devant une croix sur le chemin où elle a entendu
une voix : « Que veux-tu de Moi, ma
fille »? elle a répondu: « Bon Jésus, je veux que mon père se convertisse, qu’il ne boive
plus de vodka et qu’il ne nous frappe plus, nous, ses enfants ». « Vas à la
maison, mon enfant, ton père se convertira ». Sur le chemin de retour, elle répétait ces mots: « mon
père se convertira ». Et en effet, son père s’est converti,
il s’est corrigé et même il est entré au 3ème Ordre de Saint
François. Une fois, assise sur un tronc d’arbre dans la forêt, elle
entendit la voix de l’Enfant Jésus dirigée vers elle : « tu vivras longtemps sur la terre et
tu souffriras beaucoup, mais tu le supporteras ». Et effectivement, sa
vie fut une suite de souffrances, souvent arrosée de larmes. | |||||||||||||||||||||||||